Bonjour Alexia. Vous lancez à la rentrée un nouveau programme sur la chaine du cheval intitulé « Equidia Life Académie ». Pouvez-vous nous dire précisément de quoi il s’agit ?
Pourquoi avoir souhaité organiser la finale de cette émission durant le Gucci Paris Masters 2012 ?
Alexia Laroche-Joubert: C’est une première sur Equidia. Nous permettons à 6 cavaliers de club sélectionnés lors des épreuves de Lamotte-Beuvron de fouler auprès des plus grands la carrière des épreuves du Gucci Paris Masters fin novembre. Pour pouvoir accéder à ce rêve, ils seront jugés et entrainés par Thierry Pomel. A l’issue de 5 jours de stage intensif, Thierry Pomel et les deux autres membres du jury, Virginie Coupérie et Thierry Rozier, devront choisir parmi les 6, les deux cavaliers qui partiront à Villepinte.
Quelle épreuve appréciez-vous le plus du Gucci Paris Masters ?
Évidemment l’épreuve 5 étoiles de dimanche. J’étais aux premières loges quand Pénélope Leprévost gagnait sa première compétition internationale 5 étoiles l’année dernière. Après j’aime les épreuves de Speed Challenge.
En revanche, j’apprécie moins la compétition opposant cavaliers/cavalières, je trouve que nous avons la chance d’être le seul sport mixte ce n’est donc pas pour recréer artificiellement cette opposition.
Quel cavalier ou quelle cavalière international(e) vous inspire le plus ?
En CSO, comme beaucoup, je suis fascinée par l’exactitude de la monte de Marcus Ehning, par le volontarisme d’Edwina Tops-Alexander et évidemment j’attends depuis deux saisons de voir les stratégies empruntées au barrage par Nick Skelton. En dressage, j’aime la petite anglaise Laura Belchtosheimer et évidemment Edward Gal.
Et quel cheval ?
Depuis la mort de Hickstead, je cherche le cheval qui me donnera les mêmes sensations. Lors des derniers Jeux Olympiques, j’ai suivi, entre autre, les prestations de Eurocommerce London.
En dressage, l’une de mes grandes déception a été pendant ces J.O. l’absence de Totilas.
Alexia, on vous connait surtout en tant que productrice d’émissions et présentatrice, beaucoup moins en tant que cavalière. Pourriez-vous nous raconter votre parcours équestre et nous dire quelles sont vos disciplines de prédilection ?
J’ai démarré jeune, vers 5 ans, directement à cheval. Mes parents n’avaient aucun rapport avec ce sport et ne comprennent toujours pas vraiment l’intérêt, comme ils disent, au bout de 35 ans de faire toujours des cercles… J’ai beaucoup monté jusqu’à mes 18 ans et surtout beaucoup de chevaux de polo dont j’aime encore tant l’énergie et la maniabilité.
Après, comme beaucoup de jeunes femmes dans ce sport, j’ai été happée par mes études, mes premiers jobs et ma fille. C’est donc à trente ans, après 10 ans d’arrêt, que j’ai pu remonter grâce au cadeau du père de ma fille : une jument pleine de bonne volonté qui m’a redonnée confiance. J’ai repris à raison de trois/quatre fois par semaine. J’ai privilégié le dressage avec mon PRE. Malheureusement, il est au pré suite à une tendinite chronique. En attendant son rétablissement, je monte un super double poney croisé New Forrest et Cob avec lequel je me suis remise au saut.
Auriez-vous un souvenir équestre particulier à nous faire partager ?
Ma dernière compétition de dressage, c’était à Paris. Mon cheval espagnol était nerveux, ne connaissant pas la carrière. Nous avions à mon goût fait une mauvaise reprise et étant compétitrice dans l’âme, cela m’a beaucoup énervée. Dépitée je suis repartie tout de suite après l’épreuve. Quelques heures plus tard, on m’appelait pour me féliciter étant sortie deuxième du classement.
Quels sont vos prochains projets en rapport avec le cheval ?
Je tourne donc début novembre le stage pour Equidia Life Academie, après j’aimerais bien suivre en Asie la première édition du Longines Hong Kong Masters.
Merci beaucoup Alexia. Rendez-vous au Gucci Paris Masters dès le 30 novembre.
Interview réalisée par La Cavalière masquée
partenaire du Gucci Paris Masters
et du Salon du Cheval de Paris