Bonjour Kevin. Durant les éditions précédentes, vous êtes arrivé 15e au GUCCI GRAND PRIX en 2010, 10e au ROLEX IJRC TOP 10 FINAL, 10e au ROLEX SPEED CHALLENGE et 7e au GUCCI GRAND PRIX en 2011. Quel bilan tirez-vous de ces premières éditions ?
Kevin Staut: C’est un bilan un peu mitigé mais il n’y a rien de catastrophique tout de même. Il est déjà très satisfaisant de participer au Top 10 deux années consécutives. Mon objectif, cette année, est d’améliorer mon classement dans le Grand Prix. Un podium serait bien évidemment un grand plaisir.
Avec quels chevaux envisagez-vous de participer au Gucci Paris Masters 2012 ? Pouvez-vous nous décrire en quelques lignes leurs principaux traits de caractère ?
Silvana*HDC, Rêveur de Hurtebise*HDC et Cheyenne 111 Z*HDC.
Silvana est une princesse. Elle est très sensible ce qui est également une qualité car elle possède ainsi une vraie personnalité. Lorsqu’elle entre en piste, elle est à 200 % dans ce qu’elle fait. C’est une gagnante.
Rêveur est moins sensible mais a tout de même son petit caractère. En piste, c’est un guerrier.
Cheyenne se rapprocherait plus de Silvana. Nous ne nous connaissons pas encore beaucoup. C’est une jument très courageuse et appliquée, qui essaye toujours de faire du mieux qu’elle peut.
Après la France (Paris), les Masters se produiront en Asie (Hong Kong) puis aux Etats-Unis (New York). Pouvons-nous compter sur vous pour défendre les couleurs françaises lors de ce « Grand Slam Indoor » ?
Je serai présent lors des ces deux grands évènements sauf si l’Equipe de France a besoin de moi pour une échéance majeure.
En novembre 2011, vous lanciez votre collection de vêtements équestres « KS by Scabal ». Que pouvez-vous nous en dire ?
La collection « KS by Scabal » est une collection de prêt-à-porter et accessoires haut de gamme. Ce sont vraiment de très beaux produits, même si nous avons pas eu le retour escompté. Je suis vraiment satisfait de pouvoir les porter en compétition, comme à la ville. Ce sont des vêtements polyvalents. Sur ce point, le pari est totalement réussi.
J’ai également créé ma gamme de vêtements « KS », avec des produits plus basics, tels que des polos ou des casquettes. Chaque élément se décline en plusieurs coloris, avec la possibilité d’associer les différents produits de la gamme entre eux.
J’envisage éventuellement de développer une nouvelle collection à plus ou moins long terme.
Être cavalier de haut niveau, c’est avoir la possibilité de monter les meilleurs chevaux de la planète mais d’avoir aussi, quelques fois, à s’en séparer. Comment gérez-vous cela ? Y a t-il des chevaux qui vous manquent davantage que d’autres ?
Nous le savons dès le départ. Ce n’est pas facile à vivre mais nous n’avons pas le choix. Ce sont les contraintes de notre métier. Très peu de cavaliers sont propriétaires des chevaux qu’ils montent. Les bons moments nous font oublier ces passages difficiles.
Le Prestige St Lois*de Hus et Zeta de Hus sont ceux qui me manquent le plus.
Vous avez commencé l’équitation avec votre poney Sauvageon lorsque vous aviez 10 ans. Quels étaient vos rapports avec lui et auriez-vous une anecdote à partager avec nous ?
Il avait des problèmes de crinière (il se grattait tout le temps) et du coup, on a du le raser. Pour être en symbiose avec lui, j’ai adopté la coupe en brosse !
Merci beaucoup Kevin, et rendez-vous au Gucci Paris Masters dès le 30 novembre.
Interview réalisée par La Cavalière masquée
partenaire du Gucci Paris Masters
et du Salon du Cheval de Paris