Je suis tombée sous le charme d’un texte et d’une voix en 2008 en écoutant Radio Nova. J’étais en voiture et, à cette époque, Shazam ne devait pas exister. Enfin, disons plutôt qu’à cette époque, j’avais un téléphone qui ne permettait pas l’installation de cette application totalement géniale permettant de découvrir le nom d’un artiste et le titre diffusé rien qu’en le plaçant près de la source sonore. (J’adore !)
Bref. J’en étais encore à la méthode stylo-papier où j’avais griffonné l’heure de diffusion de la chanson afin que je puisse la retrouver plus tard sur le site internet de la radio. Nova toujours.
C’était L’idéal, titre éponyme du second album de Barbara Carlotti, une chanson au texte digne des plus beaux spleen de Baudelaire. Si je pèse mes mots, Barbara Carlotti, elle, en fait de la poésie. Ajoutez à cela une voix. Grave, chaude, posée, entière, unique, comme je les aime. Une voix aux reflets de velours sensuel, caressante et mélancolique, capable de frissonner ou de tempêter, sans cesse entre l’humour et l’émotion, la légèreté et la gravité.
Ce troisième album, L’amour, l’argent, le vent, est tout entier scandé par un maître mot: le mouvement. La chanson titre de l’album évoque le souvenir d’un incident qu’elle a vécu dans les favellas de Rio. De 2009 à 2010 l’artiste a souhaité « partir ailleurs », au Brésil, au Japon, en Inde. Physiquement mais aussi en musique et en mots. Elle l’a fait et on la suit au bout de son monde.
La Cavalière masquée
Barbara Carlotti: L’amour, l’argent, le vent
Date de parution: Avril 2012
Genre: Chanson française / Pop
Label: Atmosphériques
Type de label: Indépendant
Site Web: www.barbaracarlotti.com